Andrea Crews

 

RUNWAY


BACKSTAGE

This collection belongs to those who make it, to those who share their expertise and do their utmost to create beautiful work with incredible attention to detail, to the workers who transform the most modest materials into designer pieces which are to be worn proudly.


Workers are invading the catwalk. Ripped, upcycled denim is worn by both men and women, regardless of gender, as they clock-in ; with cut-out jackets, jeans with flattened seams and extra-long smocks.


The human body is the primary working tool of the designer who goes running in jogging pants and upside-down hoody, after long days spent at work. The party never stops, even for those involved in the struggle ; “never tired” is Andrea Crews’ motto. Jacket collars slide and shift, the rise of jeans grows longer to match the hot summer evenings and trousers gain height as the night progresses.
Safety = high visibility ! Mechanics’ orange and blue fabrics have been used – not only to create well-designed coats with multiple gusseted pockets but also to make sturdy, utilitarian workshop jackets with double zips matching skirts/trousers trimmed with high-vis strips.


The class warfare reflects that of fabrics : because all materials are equal. A blue woven canvas sheet becomes a pair of shorts and a V-neck top to create a pool cleaner look ; the hit summer job ! The nonewoven fabric is the ultimate one when it comes to multi-tasking, ideal for light shirts and
work overalls. Vive the internal promotion !


No progress goes unchallenged ; the T-shirts are doing the job. Emblazoned with visual protesting, they are seen front and centre at all demonstrations – a handful, according to police ; thousands, according to fashion editors. Detailed finishes, fabrics acknowledgement and a challenge of the fundamentals. Our work is our manifesto : with Andrea Crews, values are to be worn.

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Cette collection appartient à ceux qui la fabriquent, ceux qui partagent leur savoir-faire et luttent pour que l’ouvrage soit beau et les détails soignés, aux travailleurs qui transforment les matières les plus modestes en pièces de créateur, à porter fièrement.


Les ouvriers envahissent le catwalk. Le denim déchiré et upcyclé habille hommes et femmes sans distinction à l’heure de l’embauche, blouson évidé, jean aux coutures mises à plat, blouse extra-longue. Le corps est le premier outil de travail du modéliste, qui après ses longues journées, court en jogging et sweat capuche upside down. Le combat n’empêche pas la fête, jamais fatigué c’est l’ADN Andrea Crews.

Les cols des blousons glissent et se décalent, les fourches des jeans
s’allongent comme des soirs d’été et les pantalons montent et montent à mesure que la nuit avance.


Sécurité = Haute visibilité ! De toiles orange et bleu mécano, on a fait des blouses bien conçues à multiples poches soufflets. Mais aussi des blousons d’atelier à double zip, robustes et utilitaires, coordonnés avec des jupes-pantalons gansées de bandes sécu.


La lutte des classes rejoint celle des matières, parce que toutes les toiles sont égales. Une bâche tramée devient short et top col V ; nettoyeur de piscine, c’est le hit job de l’été ! La toile à peindre revendique le multitâche. Elle se révèle hyper compétente en chemisette et blouse de travail.


Vive la promotion interne.
Pas de progrès sans contestation, les tee-shirts font leur travail. Floqués de visuels protestataires, ils sont en tête de tous les cortèges. Une poignée selon la police, des milliers selon les rédactrices de mode. Finitions travaillées, reconnaissance des matières, remise en question des fondamentaux.
Notre travail comme manifeste, chez Andrea Crews les valeurs se portent sur soi.