Dior

DIOR V.I.P. ATTENDEES

V.I.P.’S ATTENDING THE WONDERFUL DIOR HAUTE COUTURE AW 16 SHOW INCLUDED MARION COTILLARD, CELINE DION, LAETITIA CASTA, AMIRA CASAR, NATALIA VODIANOVA, ANA GIRARDOT, AYMELINE VALADE, ELENA PERMINOVA, LI BING BING, LUCIE DE LA FALAISE, SABINE GETTY, OLYMPIA SCARRY, CHIARA FERRAGNI, CAROLINE ISSA, MARIA OLYMPIA DE GRECE, OLIVIA PALERMO & MIROSLAVA DUMA

For the autumn-winter 2016 Christian Dior haute couture collection, Lucie Meier and Serge Ruffieux return to the source, the foundation of the House: the ateliers. Symbolically, their collection is presented in the couture salons of 30 Avenue Montaigne—an intimate setting for a collection dedicated to the knowledge and superlative craftsmanship of Dior’s ateliers, the poetry of their work. The Bar suit, the essence of Dior, is the principal inspiration. Like the beating of a heart, it punctuates the entire collection. But the inspiration goes beyond form, the signature silhouette of hourglass jacket and full skirt, encompassing every aspect of the Bar. Thus the entire collection is in the original palette, brilliantly contrasting black and white. Black and white holds a particularly important place for Lucie Meier and Serge Ruffieux. The combination is the most elemental representation of duality: masculine and feminine, history and modernity. The designers also see the contrast as a metaphor of their own relationship, how through the dynamics of difference a whole greater than the individuals is created, working together to find a harmonious balance: two perspectives becoming one. Monsieur Dior himself adored the juxtaposition of the two: “White,” he said, “is simple, pure and goes with everything,” while declaring, “I could write a whole book about black”. Such sartorial quotes nourished the monochrome palette of the fabrics and prints, the latter reminiscent of a mid-century couture photograph by Horst or Penn come to life. Like a painting by Picasso when he chose monochrome over colour to better focus on structure, the collection becomes a study in form and shape. Indeed it is the Bar’s structure that is also reinterpreted. Meier and Ruffieux began with the skirt, experimenting with pleating and draping in the evening dresses and long skirts. Their linings, layers of organza to add body, become garments in their own right, like X-rays of archive garments. The New Look’s volumes are made lighter, more contemporary: it is the spirit of the atelier flou fulfilled by the atelier tailleur. The jacket itself is deconstructed, either elongated at the basque, or drawn in vertically and gathered, adding animation and movement, a new look, a Dior spirit. The only colour, the single embellishment, is sculptural gold embroidery, inspired by the works of César and Claude Lalanne, a nod to Art Brut. Jean Cocteau described Dior as, “This nimble genius unique to our age, whose magical name combines God and gold [Dieu and or]”. Gold accents the collection, adding emphasis: the embroideries are worn like jewellery. For the show, the Dior salons were also jewelled, covered with gilded panels, while the jewellery collection echoes the embroideries’ sculpted forms and asymmetric application. Everything here celebrates the incomparable expertise of the Dior ateliers, the source of all beauty.

with pleating and draping in the evening dresses and long skirts. Their linings, lay

La collection de haute couture automne-hiver 2016 de Lucie Meier et Serge Ruffieux pour Dior est un retour aux sources, aux fondements mêmes de la Maison : les ateliers. Symboliquement, le défilé a lieu dans les salons du 30, avenue Montaigne : un décor intime pour une collection dédiée aux savoir-faire exceptionnels des petites mains de la haute couture, à la poésie de leur travail. Le tailleur Bar, l’essence de la maison Dior, est la principale inspiration de Lucie Meier et Serge Ruffieux. Comme un cœur qui bat, il ponctue toute la collection. Mais la référence ne se limite pas seulement à sa forme – cette silhouette signature faite d’une veste cintrée comme un sablier et d’une jupe longue – mais plus généralement, elle joue de tous les aspects du Bar. Et c’est ainsi sa palette originelle, un noir et blanc brillamment contrastant, qui colore l’ensemble de cette collection. Noir et blanc ont en effet une importance particulière dans l’esprit de Lucie Meier et Serge Ruffieux. L’association des deux symbolise la dualité : masculin et féminin, histoire et modernité. Les créateurs y voient également une métaphore de leur propre relation : travailler ensemble pour dégager un équilibre harmonieux entre deux perspectives ; devenir un seul ; former, sur la dynamique des différences, un tout plus grand que les individualités. Monsieur Dior lui-même adorait la juxtaposition des deux. « Le blanc, disait-il, est simple, pur et il va avec tout. » Et de déclarer ailleurs : « Je pourrais écrire un livre entier à propos du noir. » De ces citations couture naît une palette noir et blanc qui court des matières aux imprimés, comme si une photographie de Horst ou Penn prenait vie. Tel un tableau de Picasso, lorsqu’il refusait la couleur pour se concentrer sur la structure, la collection devient une étude de formes et de silhouettes. En effet, la structure du Bar est réinterprétée. Lucie Meier et Serge Ruffieux commencent par sa jupe qui donne ici naissance à des expérimentations sur les plissés, drapés dans des robes du soir ou sur des jupes longues. Sa doublure – ses épaisseurs d’organza qui lui donnent corps – devient un vêtement à part entière comme si le modèle originel était vu aux rayons X. Les volumes couture du New Look deviennent plus légers, plus contemporains : c’est tout l’esprit de l’atelier flou exprimé par l’atelier tailleur. La veste elle-même est déconstruite, allongée aux basques ou basculée à la verticale, et apporte ainsi de l’animation et du mouvement, un nouveau look et un esprit Dior. La seule couleur, l’unique ornement, est un or sculpturalement brodé, inspiré du travail de César ou de Claude Lalanne, référence également à l’art brut. Jean Cocteau disait de Dior : « Ce génie léger, propre à notre temps, dont le nom magique comporte Dieu et or. » Cet or accentue la collection, lui apporte de l’emphase, les broderies se portent comme de la joaillerie. Pour l’occasion, les salons Dior eux-mêmes se font précieux, partiellement recouverts de panneaux dorés, tandis que les bijoux de la collection font écho aux formes sculpturales et aux placements asymétriques des broderies. Tout ici célèbre les inimitables savoir-faire des ateliers Dior, sources de toutes les beautés.